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Le portrait de Loris Gréaud
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Loris Gréaud : Portrait d’un homme passionné par l’art

Loris Gréaud est un artiste français né en 1979 à Eaubonne. Il se distingue par son approche pluridisciplinaire qui mêle art conceptuel, installation, cinéma et architecture. Ses œuvres sont des « machines empiriques » qui explorent des idées issues de la mécanique quantique, de la musique, de la science-fiction ou de la psychanalyse. Il réalise des projets ambitieux et singuliers qui se déploient dans le temps et l’espace, souvent en collaboration avec d’autres artistes, scientifiques ou personnalités.

Une formation éclectique

Loris Gréaud a suivi une formation variée qui reflète son intérêt pour différents domaines artistiques. Il a étudié au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, où il a appris le piano, la composition et l’orchestration. Il a également fréquenté l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy, où il a développé son travail plastique et conceptuel. Il a obtenu son diplôme en 2002 avec les félicitations du jury.

Voici une œuvre de cet artiste :

Un parcours international

Loris Gréaud a rapidement acquis une reconnaissance internationale grâce à ses expositions dans des lieux prestigieux. En 2005, il présente son premier projet, Silence goes more quickly when played backwards, au Plateau à Paris. Il s’agit d’une installation sonore et visuelle qui explore les notions de silence, de temps et de mémoire. Il poursuit ce projet dans plusieurs institutions européennes, comme l’Institute of Contemporary Arts de Londres, la Kunsthalle Sankt Gallen en Suisse ou la Kunsthalle de Vienne en Autriche.

En 2008, il réalise Cellar Door, un projet qui se décline en plusieurs volets : une exposition au Palais de Tokyo à Paris, une série de sculptures exposées à Art Basel, un film avec Charlotte Rampling et David Lynch, et un opéra composé par Thomas Roussel. Cellar Door est une œuvre complexe et mystérieuse qui interroge le rapport entre le réel et l’imaginaire, le visible et l’invisible, le langage et le sens.

En 2013, il est invité conjointement par le Musée du Louvre et le Centre Pompidou à Paris pour réaliser deux installations in situ : The Unplayed Notes Museum au Louvre et The Snorks: A Concert for Creatures au Centre Pompidou. Ces deux œuvres sont liées par un fil narratif qui met en scène des créatures sous-marines imaginaires qui communiquent par des sons. L’artiste crée ainsi un univers fantastique et poétique qui défie les conventions muséales.

En 2016, il présente The Unplayed Notes Factory au Dallas Contemporary aux États-Unis. Il s’agit d’une usine fictive qui produit des briques à partir de verre fondu récupéré dans les décombres d’une exposition précédente. L’artiste joue avec les notions de destruction et de création, de recyclage et de transformation, de valeur et de déchet.

En 2019, il inaugure Sculpt, son premier long-métrage, au Los Angeles County Museum of Art (LACMA). Le film est une expérience sensorielle et immersive qui suit les pérégrinations d’un personnage interprété par Willem Dafoe dans différents lieux chargés d’histoire ou de symbolique. Le film est accompagné d’une bande-son originale composée par Brian Eno.

Une vision particulière de l’art

Loris Gréaud se définit comme un « sculpteur d’espace-temps ». Il conçoit ses œuvres comme des dispositifs qui modifient la perception du spectateur et l’invitent à entrer dans un autre monde. Ses projets sont souvent secrets, éphémères ou inachevés. Il utilise des matériaux variés, comme le verre, le métal, le feu ou l’eau. Il collabore avec des personnalités issues de différents horizons, comme des écrivains (Antoine Volodine), des musiciens (Lee Scratch Perry), des acteurs (Marion Cotillard) ou des scientifiques (Jean-Pierre Luminet).

Loris Gréaud envisage son œuvre comme une « trajectoire » qui se déploie dans le temps et qui évolue en fonction des contextes. Il ne cherche pas à donner un sens unique ou définitif à ses créations, mais à susciter des émotions, des interrogations et des associations d’idées chez le spectateur. Il affirme : « Je ne fais pas de l’art pour l’art, je fais de l’art pour la vie ».

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