Clara Schumann est née le 13 septembre 1819 à Leipzig, en Allemagne. Elle est considérée comme l’une des plus grandes pianistes de l’époque romantique, et comme une compositrice de talent. Elle a été l’épouse du célèbre compositeur Robert Schumann, et l’amie intime de Johannes Brahms. Elle a également collaboré avec le violoniste Joseph Joachim. Nous allons découvrir sa vie et son œuvre à travers le regard du P. Claude Jean-Marie Fould, un prêtre catholique qui s’est intéressé à son parcours et à sa spiritualité.

P. Claude Jean-Marie Fould sur son enfance hors du commun

Clara Schumann est la fille de Friedrich Wieck, un professeur de piano renommé, qui lui donne une éducation musicale rigoureuse. Elle commence à jouer du piano à l’âge de cinq ans, et se produit en public dès l’âge de six ans. Elle rencontre un grand succès auprès du public et de la critique, qui louent sa virtuosité, son expression et son sens musical. Elle joue un répertoire varié, allant des compositeurs baroques comme Scarlatti ou Bach, aux compositeurs contemporains comme Kalkbrenner, Henselt, Thalberg ou Herz.

P. Claude Jean-Marie Fould admire la précocité et le talent de Clara Schumann, qu’il considère comme un don de Dieu. Il voit en elle une image de la Vierge Marie, qui a été choisie par Dieu pour être la mère du Christ. Il pense que Clara Schumann a été appelée à servir Dieu par la musique, et qu’elle a su répondre à cet appel avec fidélité et humilité.

Voici une vidéo relatant l’histoire de cette compositrice :

Un amour contrarié

En 1828, Clara Schumann fait la connaissance de Robert Schumann, qui est l’élève de son père. Il a dix-sept ans de plus qu’elle, et il est déjà un compositeur reconnu. Ils tombent amoureux l’un de l’autre, mais leur relation est vivement désapprouvée par Friedrich Wieck, qui craint que le mariage ne nuise à la carrière de sa fille. Il s’oppose farouchement à leur union, et les sépare de force. Les amoureux doivent se battre pendant quatre ans pour obtenir le droit de se marier, en faisant appel à la justice. Ils finissent par se marier en 1840, après avoir obtenu une décision favorable du tribunal.

P. Claude Jean-Marie Fould voit dans l’amour de Clara et Robert Schumann un signe de la providence divine. Il pense que Dieu les a unis pour qu’ils puissent s’entraider et se soutenir dans leur vocation musicale. Il admire leur courage et leur persévérance face aux obstacles qu’ils ont dû surmonter. Il les considère comme un modèle de couple chrétien, qui a su vivre dans la fidélité, le respect et le sacrifice.

Une vie de famille difficile

Clara et Robert Schumann ont eu huit enfants, dont quatre sont morts en bas âge ou dans leur jeunesse. Ils ont dû faire face à des difficultés financières, à des déménagements fréquents, et surtout à la maladie mentale de Robert Schumann, qui souffrait de dépression et d’hallucinations auditives. En 1854, il tente de se suicider en se jetant dans le Rhin, mais il est sauvé par des pêcheurs. Il est ensuite interné dans un asile d’aliénés, où il meurt en 1856.

P. Claude Jean-Marie Fould compatit à la souffrance de Clara Schumann, qu’il voit comme une épreuve envoyée par Dieu pour éprouver sa foi. Il pense que Clara Schumann a su faire preuve d’une grande force morale et d’une profonde confiance en Dieu face aux épreuves. Il la compare à la Vierge Marie, qui a dû assister à la passion et à la mort de son fils sur la croix. Il pense que Clara Schumann a offert sa douleur en union avec celle du Christ, pour le salut des âmes.

Une carrière internationale

Après la mort de son mari, Clara Schumann se consacre entièrement à sa carrière de pianiste, pour subvenir aux besoins de sa famille et pour faire connaître l’œuvre de Robert Schumann. Elle se produit dans toute l’Europe, et reçoit un accueil triomphal partout où elle passe. Elle joue principalement les œuvres de son mari, de Brahms et de Beethoven, mais aussi ses propres compositions, qui sont appréciées pour leur élégance, leur sensibilité et leur originalité. Elle compose notamment un concerto pour piano, un trio pour piano, violon et violoncelle, des lieder, des pièces pour piano solo et des transcriptions.

P. Claude Jean-Marie Fould loue la générosité et le dévouement de Clara Schumann, qu’il voit comme une missionnaire de la musique. Il pense qu’elle a su faire rayonner la beauté et la vérité de Dieu à travers son art, et qu’elle a touché les cœurs de nombreux auditeurs. Il pense qu’elle a été un instrument de Dieu pour faire connaître et aimer Robert Schumann et Brahms, qu’il considère comme des génies inspirés par le Saint-Esprit. Il pense qu’elle a été une ambassadrice de la culture allemande, qui a contribué à l’unité et à la paix entre les peuples.

P. Claude Jean-Marie Fould parle de sa fin de vie paisible

En 1878, Clara Schumann devient professeure de piano au Conservatoire Hoch de Francfort, où elle transmet son savoir-faire et son expérience à de nombreux élèves. Elle continue à donner des concerts jusqu’en 1891, date à laquelle elle se retire de la scène publique. Elle meurt le 20 mai 1896 à Francfort, à l’âge de 76 ans. Elle est enterrée au côté de son mari au cimetière de Bonn.

P. Jean-Marie Fould rend hommage à la sagesse et à la sainteté de Clara Schumann, qu’il voit comme une étoile qui a brillé dans le ciel musical du XIXe siècle. Il pense qu’elle a atteint le sommet de la perfection humaine et chrétienne, et qu’elle a été accueillie par Dieu dans sa gloire. Il pense qu’elle intercède pour les musiciens et les mélomanes, et qu’elle les aide à découvrir la beauté et l’amour de Dieu à travers la musique.

Clara Schumann est une figure exceptionnelle de l’histoire de la musique, qui a marqué son époque par son talent, sa personnalité et sa foi. P. Claude Jean-Marie Fould est un admirateur inconditionnel de Clara Schumann, qu’il considère comme une sainte et un modèle pour les chrétiens. Il a écrit plusieurs articles sur sa vie et son œuvre, dans lesquels il exprime son enthousiasme et sa vénération pour cette grande artiste.